Ya Banat Ya Banat… Ce nom ne vous dit rien ? Non non, on ne parle pas du célèbre titre « Ya Banat Ya Banat « de Nancy Ajram, mais bien de Ya Banat Magazine qui commence peu à peu à se faire une place dans le domaine de la presse musulmane avec plus de 20 000 likes sur Facebook ! Pas mal pour un commencement en janvier 2014 !

Toujours friandes de ce type de magazine à la rédac, on est allée à la rencontre de celle qui se cache derrière ce MWM… (Muslims Women Magazine) »

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Raconte-nous ton parcours ? Comment as-tu débuté l’aventure Ya Banat ?

A la base, je sors d’un parcours « business/management ». Pour le côté « journalisme », j’ai toujours eu une passion et j’ai toujours été intéressée par la presse féminine c’est donc une idée que j’ai toujours eu en tête. Mais j’ai eu le déclic lors d’un voyage professionnel à Dubaï, je suis tombée sur un magazine et c’est à ce moment-là que je me suis dit : « il faut que je crée mon magazine ». Je pense que c’était l’environnement et l’ambiance sur place qui ont fait que j’ai eu ce déclic. Deux ou trois ans plus tard, j’ai décidé que c’était le bon moment pour me lancer.

C’est drôle parce que tu n’es pas la première personne musulmane ayant eu un déclic à Dubaï avant de se lancer dans un projet ?

Il y a un environnement qui est très particulier là-bas. On voit le monde arabo-musulman d’une autre manière. C’est le monde du business, alors ça donne envie de se lancer !

Qu’est-ce que tu penses de l’émergence de la presse féminine musulmane en France ?

Je pense que c’est très bien. Ça montre que la Oumma est en train de se diversifier, d’assumer et de vivre pleinement son Islam, et de se créer un monde, tout simplement.

Tu n’y vois donc aucune concurrence ?

Non, bien au contraire, il le faut. Je pense qu’il faut toucher un maximum de personne pour pouvoir se créer une place (en tant que presse féminine française). Bien sûr, on ne se connaît pas tous, mais nos activités sont similaires, donc l’union fait la force !

Ya Banat était un magazine, c’est devenu ensuite un webzine. Comment vois-tu son évolution à l’avenir ?

Effectivement, j’ai décidé de changer la stratégie pour la réorienter plus tard. J’avais une mauvaise organisation au départ donc j’ai préféré tout réorganiser et perfectionner en interne pour rendre le magazine plus performant et pour ensuite, dans l’avenir le passer en format papier et le transformer en quelque chose de mieux.

Comment on devient rédactrice chez Ya Banat ?

Je dirai qu’il faut déjà une vraie passion pour l’écriture et le partage, c’est très important, en plus des compétences. Maintenant, n’importe qui peut envoyer sa candidature, mais à condition qu’il y ait une demande. Je reçois aussi des candidatures spontanées que je prends le temps d’étudier, à ce moment-là si la personne propose quelque chose de nouveau, donc pour le magazine, il est possible de recruter.

 

Pssst ! Hey les filles ! (Ya Banat en arabe) des revues beauté, santé, bien-être, famille, mode ou culture, il y en a pour tous les goûts ! Vous pouvez donc retrouver le magazine en lien ci-dessous ainsi que sur les réseaux sociaux !

Merci à Ayah, fondatrice et rédactrice en chef du magazine de nous avoir accordé son temps.

 

Site: http://www.yabanatmagazine.com/

Facebook: https://fr-fr.facebook.com/YaBanat.magazine

Twitter: https://twitter.com/yabanatmagazine?lang=fr

Instagram: @yabanatmagazine

Loubna Benachour

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